Les relations presse ont connu une transformation radicale ces dernières années. Finies les campagnes d’e-mails génériques envoyés à des centaines de contacts dans l’espoir d’une reprise. À l’ère numérique, l’efficacité repose sur la précision, la personnalisation et l’intelligence des outils utilisés. Tour d’horizon des nouvelles pratiques qui redessinent le métier.
La fin du « spray and pray »
Pendant longtemps, les campagnes presse fonctionnaient sur un modèle de diffusion massive : on rédigeait un communiqué, on le diffusait à tout un fichier sans distinction, et on espérait des retombées. Aujourd’hui, cette approche est contre-productive. Les journalistes sont sollicités de toutes parts et attendent des messages ciblés, concis et pertinents pour leur ligne éditoriale.
Ce changement de paradigme implique une transformation profonde des habitudes des communicants. Ce qui compte désormais, c’est la qualité du ciblage et la capacité à créer un lien durable avec les journalistes, plutôt qu’une visibilité de masse mal maîtrisée.
Cibler intelligemment : la clé de la performance
Dans un paysage médiatique en mutation, où de nombreux titres ont changé de ligne éditoriale ou de format, maintenir une base de contacts actualisée est devenu un défi permanent. Identifier les bons interlocuteurs, connaître leurs thématiques de prédilection et comprendre leur agenda éditorial sont devenus des étapes indispensables.
Certaines plateformes comme mediaconnect offrent des solutions pour gérer ce ciblage plus efficacement, avec des bases de données enrichies, des filtres avancés et des indicateurs de performance. Cela permet de rationaliser l’envoi des informations et de maximiser leur impact. Leur site : https://mediaconnect.com/fr/
Une approche éditoriale avant tout
Le communiqué de presse reste un outil pertinent, à condition de soigner son contenu. Cela signifie :
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Aller droit au but dans l’objet et le chapô.
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Raconter une histoire plutôt que de lister des faits.
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Fournir des données exploitables, des citations, et un angle rédactionnel déjà pensé.
Les visuels, les liens vers des ressources complémentaires et la possibilité d’obtenir des interviews rapidement sont autant de plus-values pour les rédactions pressées. En somme, penser comme un journaliste, c’est souvent ce qui fait la différence.
Mesurer, ajuster, recommencer
La force des outils numériques, c’est aussi leur capacité à générer des données. Ouvrabilité des mails, clics, téléchargements, temps de lecture : autant de métriques précieuses pour affiner ses campagnes et identifier ce qui fonctionne.
Mais au-delà des chiffres, les retours qualitatifs comptent tout autant. Un journaliste qui répond, même négativement, est souvent une source d’information utile sur la pertinence de l’approche.
L’IA s’invite dans les RP
En 2025, l’intelligence artificielle commence à transformer le travail des communicants : rédaction assistée de communiqués, veille automatique, scoring des contacts ou encore détection d’opportunités médiatiques. Ces outils ne remplacent pas le flair et l’intuition humaine, mais ils permettent de libérer du temps pour l’essentiel : construire une vraie stratégie éditoriale.
Vers une relation durable avec les médias
À l’heure où la confiance dans les sources d’information est plus précieuse que jamais, la transparence et la cohérence deviennent des atouts. Nourrir une relation sur le long terme avec les journalistes demande de la régularité, de l’écoute et du respect de leurs contraintes.
Répondre rapidement, proposer des sujets adaptés, ne pas relancer excessivement : toutes ces petites attentions construisent une image fiable et professionnelle, bien plus que n’importe quelle campagne spectaculaire.
